Nous sommes Emmanuelle et Richard, gérants d'un commerce de proximité et surtout parents de 3 garçons : Théo, Nino et Achille.

Nous vivons dans une petite commune près de Nantes en Loire-Atlantique.

Nous avons choisi d'instruire nos enfants en famille en avril 2009. Nos enfants ont donc été déscolarisés en cours d'année.

Aujourd'hui, ils sont instruits en suivant leurs envies, leurs intérêts et leurs réflexions.

Ils sont donc instruits quotidiennement, de façon spontanée, sans programmes établis, ni manuels scolaires.

Ce choix est l'aboutissement de longues réflexions sur ce qu'on pourrait offrir de mieux à nos enfants, en fonction de leurs caractères, de leur façon d’être... Nous souhaitons leur permettre de grandir, de s'épanouir et de s'instruire dans la sérénité, la confiance en eux, mais aussi le respect de leur rythme, de leurs centre d’intérêts et de leur personnalité.

Ceci est un choix légal, régi par des textes de loi et donc théoriquement possible.

Théoriquement, simplement parce que depuis le début de cette forme d'instruction, nous avons rencontré des difficultés avec l’éducation nationale qui doit effectuer un contrôle annuel de l'instruction, comme le précise l'article L131-10 du code de l'éducation.

Chaque année, nous recevons donc l'inspectrice de l'éducation nationale (IEN) de notre circonscription, qui doit - à partir de nos choix, de nos supports et de la loi - dresser un compte rendu de contrôle à son supérieur le directeur d'académie des services de l'éducation nationale (DASEN). Lors de ces contrôles, nous exposons à chaque fois les preuves de l'instruction de nos enfants.