Petit rappel de la chronologie :

le 25 avril un juge des enfants nous écrit un courrier nous informant de la mise en place d'une MJIE (Mesure Judiciaire d'Investigation Éducative) pour Théo et Nino et qu'il désigne la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse) de Nantes pour ce faire.

Nous la recevrons en RAR le 3 mai.

Puis, rien pendant presque 2 mois !

Vendredi 13 juin nous recevons une lettre - datée du 10 juin - de la PJJ de Nantes nous « proposant » un rendez-vous le... mardi 17 juin à 15h.

Déjà, ça commence très très mal !

On nous convoque la veille pour le lendemain et puis même sans cela, comme la plupart d'entre nous, le mardi on travaille.

Pour information, nous sommes gérants d'un commerce de proximité, nous ne pouvons donc pas nous permettre de fermer notre commerce n'importe quand.

Il est fermé le lundi et le jeudi après-midi. Plus précisément, les lundis sont notre week-end et les jeudis après-midi notre commerce est fermé, mais ces après-midis sont souvent pris par des rendez-vous pro ou perso.

Passé ce désagrément, nous répondons le 14 juin, par fax et RAR – pour que cela arrive à temps – en expliquant que notre emploi du temps nous permet de nous libérer uniquement les lundis, nous donnons aussi nos disponibilités, puisque nos lundis à venir sont déjà bien chargés.

La réponse ne tarde pas : nous recevons le 19 juin une lettre - datée du 17 juin - nous « proposant » un nouveau rendez-vous le jeudi 26 juin à 16h30, alors que nous avions écrit noir sur blanc que nous sommes disponibles UNIQUEMENT les lundis.

Sauf que le ton de la lettre est assez autoritaire, la signataire dit avoir de « réelle contrainte en terme d'agenda » puisque le rendez-vous réunit 4 personnes.

A cela on a envie de répondre : « et pourquoi mettre 2 mois pour nous contacter si les agendas sont si contraignants ???!!! »

On s'abstient et on répond ceci :

« Étant donné la teneur de votre courrier du 17 juin 2014, nous avons fait le choix d'annuler une partie des vacances de nos enfants, afin d'honorer le rendez-vous que vous avez fixé le jeudi 26 juin 2014 à 16h30 dans vos locaux.

Nous confirmons donc notre présence à cet entretien et espérons que vous pourrez par la suite respecter notre emploi du temps. »

Nous avons donc annulé des vacances - prévues depuis des mois - chez des copains pour aller à ce rendez-vous.

C'est injuste et nos enfants le vivent très très mal.

Cette mesure nous débecte, puisque nous n'avons rien à nous reprocher et avons déjà tout mis en œuvre avec l'Aide Sociale à l'Enfance pour prouver ceci.

Nous avons répondu à toutes les questions de l'ASE, même les plus incongrues.

Nous avons ouvert notre maison pour que les éducatrices puissent apprécier l'univers dans lequel évoluent nos enfants !

Mais non, cela n'a pas suffi !

Demain, nous allons donc rencontrer pas moins de 4 personnes :

-la responsable du service

-une éducatrice

-un assistant social

-une psychologue

C'est inacceptable, nous allons subir, ainsi que nos enfants, des rendez-vous avec des personnes dont nous n'avons nullement besoin et qui ont pour mission de s'occuper de personnes en détresse sociale et psychologique.

Et nos enfants subissent !

Des enfants sains, heureux, instruits doivent faire une croix sur leurs vacances pour aller rencontrer des gens qu'ils ne souhaitent pas voir, c'est inacceptable d’être traité de la sorte !

A aucun moment nos enfants et nous-mêmes ne sommes réellement entendus et respectés.

Car nous tenons à le souligner à nouveau, nous en sommes là à cause de la DASEN de la Loire Atlantique, Madame BENOIT-MERVAN, qui n’apprécie pas que nous ne nous pliions pas à ses exigences illégales pour les contrôles et nous a signalés abusivement pour « information préoccupante »

Nous avons avec nous les preuves de ceci, mais JAMAIS personne ne nous a demandé à les voir, c'est INJUSTE ET INACCEPTABLE !